Biennale d’art contemporain de Cachan – Éditions antérieures

À la fois période de la vie humaine et construction sociale, l’enfance a souvent été, dans l’Histoire, au cœur des préoccupations des sociétés tout particulièrement depuis la seconde moitié du 20e siècle. Les artistes ont à cœur de se replonger dans leur enfance, de l’interroger, espérant y trouver les influences créatives originelles. Inventeur-né, l’enfant ne connait aucune limite à son imagination.

Tout comme l’Homme respire, la planète, sa maison, respire aussi. 49 artistes participants proposent leur vision de cette grande cause mondiale. Leur prise de conscience est protéiforme. Elle est révolte, elle est sourde, et touche tout un chacun.

Plusieurs axes ont émergé de cette réflexion commune : la circulation propre au corps humain, le transport émotionnel comme reflet de l’état intérieur des êtres, les flux de populations, ainsi que la réinterprétation des cartes et des territoires terrestres. Par ailleurs, les « circulations douces » et l’intermodalité des déplacements concurrençant le « tout voiture » ont été une source d’inspiration importante pour les artistes.

Le thème de cette édition proposait à chacun des participants de revisiter, individuellement ou collectivement, les idées, les sentiments, les émotions que cette page de notre Histoire commmune suscite, sans être obligatoirement passéiste, ni dans une démarche commémorative, mais en s’interrogeant sur le chemin parcouru et l’évolution de nos sociétés.

L’invitation au voyage, en tant qu’aventure individuelle ou collective, offre aux artistes l’occasion d’une proposition à relire les territoires ou à l’interprétation des rêves « en songeant à la douceur d’aller là-bas vivre ensemble » comme l’a écrit Charles Baudelaire dans son poème au titre éponyme.

Le thème de cette édition proposait à chacun des participants de revisiter, individuellement ou collectivement, les idées, les sentiments, les émotions que cette page de notre Histoire commmune suscite, sans être obligatoirement passéiste, ni dans une démarche commémorative, mais en s’interrogeant sur le chemin parcouru et l’évolution de nos sociétés.