Ils ont fait Cachan

( Vertus en Champagne, vers 1340 – 1407)

Poète, il parcourt l’Europe, l’Asie et une partie de l’Afrique, avant de revenir en France et d’être nommé huissier d’armes de Charles V. Il a composé de nombreuses ballades et chansons à boire et a célébré avec enthousiasme le château royal de Cachan, aujourd’hui disparu, et la campagne environnant la Bièvre.

(Carpentras, 1794 – Arcueil, 1878)

Chimiste, médecin au service des plus pauvres, et ardent républicain dès la Restauration, ses prises de position humanistes lui valent tout au long de sa vie de nombreux tourments judiciaires. De retour d’exil il est accueilli dans la propriété de son fils Benjamin au château Raspail en 1863 ou il continue son œuvre.

(Paris, 1823 – Arcueil-Cachan, 1899)

Fils de François-Vincent Raspail, peintre-graveur et homme politique, il dépose le projet de loi instituant le 14 juillet, jour de fête nationale annuelle en commémoration de la prise de la Bastille et de la Fête de la Fédération. Il lègue sa propriété de Cachan pour y fonder une maison de retraite pour invalides du travail et un musée accueillant sa collection de tableaux (incluant ses propres œuvres) et des documents sur la vie politique de son père.

(Grünebach, 1813 – Arcueil, 1889)

Peintre de formation, il aborde la photographie vers 1848 et choisit alors une carrière de photographe essentiellement tournée vers la vue d’architecture. Il travaille surtout pour les Monuments Historiques et les Ponts et Chaussées et fait partie de la mission héliographique qui fait l’inventaire du patrimoine français en 1851. De nationalité prussienne, il est naturalisé en 1856.

(Arcueil-Cachan, 1875 – Cachan, 1975)

Auteur de la monographie « Arcueil et Cachan – essai de monographie », paru en 1947, et membre fondateur des « Amis du vieil Arcueil » avec Pierre-Alexandre Templier.

Il fut maire d’Arcueil de 1923 à 1932.

(Paris, 1896 – Cachan, 1980)

Autodidacte, journaliste et écrivain populaire, il est chef de file de la littérature prolétarienne à laquelle il consacre toute son énergie. Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses éditions et de multiples traductions. Il a légué l’ensemble de ses collections, manuscrits et bibliothèques à la ville de Cachan, qui a ouvert en 2006, avec ce fond, un Centre de littérature prolétarienne.

(1902 – 1981)

Historien de Cachan et de ses environs, directeur de l’Ecole spéciale des Travaux Publics de Cachan de 1942 à 1972, il a légué une importante bibliothèque de 52 000 éditions au département des Hauts-de-Seine, qui l’a confiée aux Archives départementales.

(1907 – 1972)

Conseiller Municipal de 1959 à 1972, à l’origine du Centre médico-social (aujourd’hui, Centre municipal de santé Georges Grün).

(Paris, 1910 – 1992)

Sculpteur, membre de l’Académie des Beaux-arts à partir de 1962 et chevalier de la Légion d’honneur, il garde son atelier à Cachan toute sa vie. La ville de Cachan lui doit « La nymphe Bièvre » dont un bronze est installé au centre du bassin du jardin de l’Hôtel de Ville, « La Rencontre », installée à l’extérieur du bureau de poste et « L’homme au trophée » placé dans la mairie.

(San-Sebastian, Espagne, 1928 – Albi 1967)

Auteur-compositeur-interprète populaire, il exerce divers métiers avant de se faire un nom dans la chanson. Il quitte l’Espagne avec sa famille en 1936, au moment de la guerre civile, pour se réfugier à Cachan. Son frère Sylvain est tué en 1944 par les SS, à l’Haÿ-les-Roses.

(Paris, 1924 – 2018)

Peintre, formé à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art il est l’une des principales figures du mouvement de la Figuration Narrative. Dans son atelier de Cachan, il a développé son style marqué par la froideur de sa touche et de ses compositions, donnant naissance à des représentations monochromes.